mercredi 5 mars 2008

La Prime Holstein ...

Vendredi 7 mars :





En tant que dernière visite dans le domaine agricole, nous sommes allés visiter l'élevage Mercier. Ce dernier se spécialise dans le domaine laitier et la production de fourrages pour consommation sur l'entreprise. La race laitière favorisée par ce producteur est la Prime Holstein, qui n'est pas différente de la Holstein que l'on connaît si bien au Québec. Avec la hausse des quantités permises par le quota, ce producteur laitier a augmenté son cheptel à 60 vaches laitières en production ainsi que les animaux de remplacement.

Tout d'abord, l'élevage est réalisé dans des bâtiments modernes, entièrement en stabulation libre où la ventilation est de type naturelle. La manutention du fumier vers l'extérieur du bâtiment est accomplie grâce à un système de raclettes, ce qui est plutôt rare par ici. L'étable peut contenir 60 vaches en production et est présentement à remplie à pleine capacité. Le salon de traite est un double quatre en épi qui est agé d'une vingtaine d'année, mais toujours aussi efficace.

Les animaux produisent une moyenne de 8000 kg de lait par an. Le producteur explique cela par le fait qu'il n'est pas rentable de viser 9000 kg/an puisque les coûts d'alimentation seraient beaucoup trop élevés. La génétique du troupeau profite de l'insémination artificielle pour tous les sujets, sauf pour les cas à problème où l'utilisation d'un taureau est préférée. Avec un taux de remplacement de 25% à 30%, le troupeau compte des vaches plutôt agées, avec une doyenne de 16 ans et une dizaine de vaches entre huit et dix ans. L'entreprise réalise le contrôle laitier et la classification.

L'élevage des sujets de remplacements sélectionnés commence dans la pouponnière et se termine dans deux bâtiments distincts de l'étable. Les génisses en bas âge sont nourries avec du lactoremplaceur, aussi connu sous le nom de lait en poudre, pour des raisons économiques et de stabilité des composantes. Les taures profitent des patûrages pendant toute la saison estivale.

La ration servie à volonté aux animaux en production est majoritairement constituée d'ensilage de foin (herbe naturelle de montagne, environ 60% graminées et 40% de légumineuses). À celle-ci s'ajoute de la luzerne sous forme de foin sec (provenant de la région de Paris), des épis secs de maïs broyés, de l'orge ainsi que du minéral. Le tout est ainsi accompagné de foin sec de deuxième coupe. La paille utilisée comme litière est entièrement achetée.

Au niveau de la machinerie, l'entreprise posséde le nécéssaire pour la production animale et la culture du foin. Elle fait partie d'une seule CUMA, soit pour la machinerie requise pour la récolte de l'ensilage.

Bref, cette visite fut très enrichissante. Elle nous a permi de partager le savoir québecois et français dans le domaine laitier.


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